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Un jour... une vie... hemorragies lacrymales

1 mai 2010

j'aime pas les gens

J'aime pas les gens...
Je ne suis pas comme eux et pourtant pas tellement différente. C'est peut-être ce qui me gêne et ce qui fait que je ne les aime pas. A travers eux je ne m'aime pas.
Je déteste la race humaine, vile et rampante, nuisible et si hideuse.
Il est pourtant de belles personnes, de celles qui redorent le blason mais combien sont-elles qui trouvent grâce à mes yeux ?
J'aime pas les gens...
Et pourtant pourrais-je vivre sans eux ? Dans un monde dépeuplé, vide, sans plus parler à quelqu'un ? clairement non !
Alors pourquoi ? Oui pourquoi j'aime pas les gens ?
Peut-être parce qu'ils me font tout simplement peur ?
Et pourquoi me font-ils peur ? A cette question j'ai peur de ma réponse...
Je fais partie des gens qui ne savent pas se rebeller... Eduquée pour suivre le rang, ne pas faire de remous... surtout pas ! Que dirait les gens ?
Nous y voilà !
Le qu'en dira-t-on.
Tout un programme.
Suivre les règles de la société pour se faire accepter, voire aimer. Supporter pour ne pas créer l'animosité.
Je ne suis pas armée pour "ruer dans les brancards", je ne sais pas dire que je ne suis pas d'accord.
Et c'est là qu'intervient le "j'aime pas les gens".
Il m'est plus facile de détester en silence, de me mettre en retrait et de jouer un rôle que de leur dire d'"aller se faire mettre".
Puis-je espérer, un jour, me réveiller et prendre plus d'assurance pour enfin dire ce que je n'ose exprimer ?


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25 mars 2010

Elle se dit :au sommet de l'échelleplus forte et

Elle se dit :
au sommet de l'échelle
plus forte et plus intelligente
capable de belles choses
mais elle n'est que bassesse et trahison
Vivante depuis des siècles
elle enfle et grossit
dégueulant, dictant ses lois et ses principes
écrasant et foulant sans pitié
tout ce qui n'irait pas dans son sens
pour vous elle est l'humanité
pour moi elle est l'inhumanité de l'espèce humaine






25 mars 2010

Tiens voilà du boudin...

Y'en a ras le bol des p'tits boudins
des p'tites choses qui se croient irrésistibles
et sont aussi laids à l'intérieur qu'à l'extérieur
que dire à ces roquets
ces rampants

qui ont besoin d'aboyer pour exister

A leur contact je ne sais que me taire
surprise à chaque fois
qu'une telle bassesse
puisse avoir une aussi grande gueule

images




24 mars 2010

Ne te fies pas à tes yeux... Tout ce qu'ils te

Ne te fies pas à tes yeux... Tout ce qu'ils te montrent sont des limites

24 mars 2010

Je n'ai plus envie de me laisser entraînerDans

Je n'ai plus envie de me laisser entraîner
Dans les égouts de mon humanité...

Tout est si noir de ce côté là...

Que l'on me restitue mes blanches ailes
Celles que j'avais avant ma naissance
Elles me permettraient
Vers vous de m'approcher
Et votre lumière toucher

Je sais...

Il ne tient qu'à moi
De pouvoir voler vers vous
Rien n'interdit d'aller là-haut
Et tout pousse en ce sens

Faut-il encore...

Savoir garder les yeux ouverts
Et ne plus les fermer
Sur les égouts de notre humanité

Ils vous rattrapent vite !

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24 mars 2010

C'est moi qui ne vais pasMoi qui ne comprends

C'est moi qui ne vais pas
Moi qui ne comprends rien
Trop à l'écoute de mon corps
comme un animal à l'affût
Je guette le moindre souffle de douleur
J'écoute le moindre battement de mon coeur
J'espère un signe annonciateur
Qu'effectivement... Tout va mal
Je goûte et me délecte de ma souffrance
J'existe quand plus rien ne va
et alors
Je hais le monde
Il n'y a plus que moi qui m'intéresse
Ma vie n'est belle
Que souillée par mes pleurs
Ce que je montre aux autres
N'est que le reflet d'un mensonge
Je suis en constante représentation
La destruction est mon maître mot
Mais si jamais
A force de trop vouloir
je devais y laisser ma peau
C'est désespérément
Que j'essaierai de la sauver
C'est sûr
Quelque chose ne va pas
Peut être un début de folie ?

24 mars 2010

Pourquoi me suis-je posée en ce mondeQui ne me

Pourquoi me suis-je posée en ce monde
Qui ne me désire pas et que je ne désire pas
Pourquoi vivre ici quand tout me repousse
En cette vie je ne suis rien
Une étrangère en partance sur le quai d'une gare
Qui regarde arriver et partir les trains
Le mien jamais n'est annoncé
Il y en a pourtant pour toutes les directions
Mais quel est celui qui vers les cieux monte
Et je recommence à me remplir de rien
je déborde de ce pesant vide
Ce vide que jamais rien ne comble
Les princesses d'aujourd'hui
ne dorment plus au bois
Elles pleurent dans les bars
Lieux de vie pour ceux qui sont vides
C'est ainsi qu'elles se remplissent
Du peu de ceux qui les entourent
Pour échapper
Un petit moment encore
Au syphon
Qui videra totalement leur âme sale

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